La police nationale a mis fin aux activités d’escroquerie d’un individu qui affirmait posséder des pouvoirs de divination et pouvant fabriquer des portefeuilles magiques.
Selon la police nationale, l’individu interpellé avait pour zone d’intervention le tronçon Kokologho-Tanghin Dassouri. Il fréquentait les lieux publics notamment les kiosques et les débits de boisson à la recherche de victimes qui le plus souvent étaient des jeunes et les femmes.
Pour son mode opératoire, il usait d’un stratagème dont lui seul a le secret. Il les abordait discrètement et leur proposait des portefeuilles magiques qui peuvent offrir jusqu’à 100.000FCFA par jour. Si quelqu’un était intéressé, il posait alors les conditions d’acquisition qui sont multiples. La victime devait s’acquitter d’une somme de 100.000FCFA pour la préparation du portefeuille. En plus de cela, il s’arrangeait pour percevoir subtilement d’autres frais. Pour convaincre la victime, il pouvait lui remettre un portefeuille attaché dans un foulard qui devait être enfoui dans une tombe nouvellement construite ou creusée.
Et le résultat serait la découverte d’une forte somme d’argent dans ledit portefeuille dans un délai de trois (03) jours. Au cas où il remarquait une peur quelconque chez son client, il se proposait d’aller lui-même faire l’exercice moyennant encore une somme de 12.500FCFA.
La police nationale a pu mettre la main sur ce présumé escroc grâce à la collaboration des populations et du commissariat de police de district de Tanghin-Dassouri. Au cours de l’interpellation du présumé escroc, la police nationale a découvert dans son domicile plusieurs objets dont un vélomoteur, des fétiches, des bidons contenant des décoctions de nature ignorée, des talismans, un lot de matériels entrant dans le cadre de la supposée multiplication d’argent et un portefeuille en cuir dit “bedou magique”.
Face au phénomène d’arnaque qui prend de l’ampleur, la police nationale invite les populations à redoubler de vigilance. Elle les exhorte par ailleurs à toujours poursuivre la dynamique de la dénonciation en alertant les cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.
