Les services de police marocaine ont interpellé et placé en garde à vue quatre (4) personnes pour leur appartenance présumée à un réseau “criminel” de trafic international d’organes et de drogue. Ces présumés trafiquants opéraient entre le Maroc et le Turquie.
L’enquête de la police a été déclenchée à la suite d’une annonce, publiée sur les réseaux sociaux. Cette annonce proposait des prélèvements de reins “dans des cliniques privées à l’étranger contre d’importantes sommes d’argent en devises”, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.
Les quatre suspects, dont trois femmes, servaient d’intermédiaires dans ce trafic en aidant les personnes souhaitant vendre leurs organes à aller à l’étranger, notamment en Turquie, où deux victimes ont été identifiées par les enquêteurs marocains.
Lors de perquisitions, la police a saisi de l’argent en dirhams marocains et en devises étrangères, des reçus de virements étrangers, des analyses de groupes sanguins de “victimes potentielles”, du cannabis et des téléphones portables, selon la DGSN.
L’enquête se poursuit en coordination avec le bureau d’Interpol en Turquie afin d’appréhender l’ensemble des complices impliqués dans ce trafic, qu’ils soient d’origine Marocains ou étrangères.
