Le syndicat national des travailleurs de l’agriculture (SYNATRAG) à travers une déclaration accuse les autorités actuelles de mauvaise gestion des stocks alimentaires. Pour le SYNATRAG, les prix des céréales ont atteint des prix sans précédent au cours des dix dernières années au Burkina Faso. Le syndicat cite en exemple la double augmentation du prix du plat dit Yorouba de maïs, de sorgho, d’haricot et de mil.
Dans sa déclaration, le syndicat accuse aussi l’État de n’avoir pas apporté des réponses appropriées aux contraintes naturelles, pédoclimatiques, socioéconomiques, technique liées aux systèmes de production dont le domaine de l’agriculture fait face.
Concernant l’instauration de la distribution électronique des intrants agricoles, le syndicat estime que ce n’est pas une méthode appropriée. Selon le SYNATRAG, le contexte burkinabè est marquée par une majorité de producteurs qui ne savent ni lire ni écrire. En plus, la plupart des localités n’est pas couverte par les réseaux de téléphonie mobile.
Dans la liste des défaillances, le SYNATRAG , notifie des failles dans la gestion des stocks de sécurité alimentaire. Pour le syndicat, trois stocks doivent être prédéfinis pour la gestion de la crise. Le stock d’urgence pour réduire la vulnérabilité des consommateurs, face aux rupture d’approvisionnement, le stock régulateur pour stabiliser les prix et le stock destiné à l’aide alimentaire. Sur ce point, le SYNATRAG pense que le Burkina Faso ne dispose pas de stock destiné à l’aide alimentaire.