“Personne ne nous fera bouger”, c’est le mot du président ougandais Yoweri Museveni ce mercredi 31 mai 2023, en réponse aux menaces de sanctions brandies par certains pays occidentaux depuis qu’il a promulgué la “loi anti-homosexualité 2023”, considérée comme l’une des plus répressives au monde.
Le président Museveni a exhorté les Ougandais à rester fermes en soulignant que la question de l’homosexualité est une question grave qui concerne la race humaine. Il a félicité les législateurs pour leur soutien, ajoutant qu’une fois qu’ils se battent pour la bonne cause, personne ne peut les vaincre. C’est ce qui ressort du communiqué relayant son discours devant 400 parlementaires du Mouvement de résistance nationale, le parti au pouvoir (NRM) réunis à Kyankwanzi, à environ 200 km au sud de la capitale ougandaise Kampala.
Cette situation n’est pas sans réaction aussi bien sur le continent africain qu’en dehors. C’est le cas en France qui considère que la loi anti-homosexualité adoptée en Ouganda accroit la criminalisation des relations entre personnes de même sexe et introduit la peine de mort.