13 février/Journée mondiale de la radio: “La radio, c’est la vie de tous les jours !” dixit Jean-Baptiste Sawadogo président de l’Unalfa, faitière des radios au BF

13 février/Journée mondiale de la radio: “La radio, c’est la vie de tous les jours !” dixit Jean-Baptiste Sawadogo président de l’Unalfa, faitière des radios au BF

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13 février, date consacrée journée mondiale de la radio. Cette date fait suite à la proclamation en 2011 par les États membres de l’UNESCO, et l’approbation par l’Assemblée générale des Nations unies le 14 janvier 2013 en tant que journée internationale. Cette journée dédiée à la radio vise à reconnaître le rôle clé qu’elle joue dans la société depuis sa création. Pour l’occasion au Burkina Faso, le président de l’Union Nationale de l’Audiovisuel Libre du Faso (UNALFA) Jean-Baptiste SAWADOGO parle du dynamisme de la radio. Lisez plutôt.

La radio est le média de l’actualité de l’instantanéité. Femme, homme, enfant, personne du 3e âge font partie de la population radiophonique. Ces personnes écoutent la radio partout : à la maison, dans la rue, dans sa boutique ou magasin, dans le bus, au bureau, aux champs, en voiture personnel, en voyage, etc. La radio c’est vraiment la vie de tous les jours et en toute circonstance !

Chaque gente ou catégorie sociale a son intérêt au niveau de la radio. La radio comme un restaurant a un menu appelé la grille des programmes qui propose aux auditeurs et auditrices qui sont sa clientèle, un contenu bien souvent reflet de leurs goûts et de leurs besoins. C’est pourquoi vous avez plusieurs radios avec une diversité de programmes et selon la ligne éditoriale.

En nous fiant à certaines données dont celles du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), il y a des radios confessionnelles, une quarantaine environ comme les radios Evangile Développement (RED) et radios Alliance Chrétienne, la radio Natigm-B Zanga à Yako dans le Passoré, la radio Taanba à Fada N’Gourma, la radio Ridwane, les radios Islamique Ahmadiyya et bien d’autres.

Il y a aussi environ une cinquantaine de radios dites communautaires, c’est l’exemple de radio Munyu à Banfora, de radio Manivelle à Dano, à Dédougou radio Salaki, à Ouahigouya la radio la Voix du paysan, la radio Palabre à Koudougou, radio Laafi à Zorgho, à Djibo vous avez la radio Lutte contre la désertification (RLCD), etc.

Le groupe des radios commerciales tourne autour d’une quarantaine avec en exemple les radios Wat Fm, Ouaga Fm, Oméga, Pulsar à Ouaga, la radio la Voix des Balé du côté de Boromo, Bassy Fm à Ziniaré, le groupe savane Fm, Kourita à Koupéla, radio Wendpanga à Ouahigouya, radio Tampani à Léo, etc.

Dans le groupe des radios communales on peut noter la radio municipale de Ouagadougou, la radio la voix du verger à Orodara, la radio municipale de Sya, radio Poura, la radio voix des lacs de Kongoussi et autres.

Il ne faut pas oublier les radios institutionnelles comme Bagrépôle Fm, la radio la voix du Parlement, la radio jeunesse sahel ex radio jeunesse francophone. Pour le secteur public burkinabè l’on cite facilement la radio rurale.

Aux côtés des radios locales, vous pouvez également capter les ondes des radios comme BBC, la radio la voix de l’Amérique appelé VOA, et dans une certaine mesure radio Médi1. Si la radio France Internationale (RFI) n’avait pas été coupée elle s’ajouterait à ce groupe de radios dites internationales.

C’est juste vous dire à quel point au Burkina Faso, la radio reste l’un des canaux de communication et d’information majeure pour les populations. L’Unalfa en temps que faitière des radios l’expérimente bien avec les activités constatées dans l’écosystème radiophonique et les adhésions enregistrées de nouveaux membres en son sein. C’est ce que précise Jean-Baptiste SAWADOGO.

La radio de plus en plus s’adapte avec l’évolution du monde notamment les technologies de l’information et de la communication, c’est pourquoi vous avez des radios qui ont des pages et comptes sur les réseaux sociaux. Il y a même aujourd’hui la webradio à l’image de celle de l’Unalfa.

Cette adaptation est également perceptible avec l’innovation en terme de production radiophonique illustrée à travers les émissions de concertation et d’interpellation grand public qui permettent aux radios de cultiver la proximité avec la population et d’aborder des questions qui concernent la vie quotidienne. L’Unalfa assure dans ce sens la formation et la production des émissions hors studio et autres formats innovants.

En ce jour 13 février marquant la célébration de la radio à travers le monde et en particulier au pays des hommes intègres, en tant que président de l’Unalfa “Je voudrais saluer l’engagement des radios malgré les difficultés multiformes auxquelles elles font face. Il faut reconnaitre que c’est véritablement une passion conjuguée de résilience qui animent tous ces acteurs et actrices qui comme le médecin tente de sauver des vies, à travers la radio, apportent la vie dans diverses contrées du Burkina Faso. Que cette journée mondiale de la radio soit l’occasion de célébrer la diversité, l’innovation et la puissance de la communication de la radio. Ensemble continuons à faire vibrer les ondes et à inspirer le monde. Bonne journée mondiale de la radio à toutes et tous ! “. Message de Jean-Baptiste SAWADOGO.

Photo du Bureau exécutif de l’Unalfa

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