Tribunal de grande instance (TGI) de Bobo-Dioulasso: Wilfried Yaméogo, ancien directeur général de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), et quatre de ses ex-collaborateurs ont comparu, ce 9 janvier 2023 pour abus de fonction

Tribunal de grande instance (TGI) de Bobo-Dioulasso: Wilfried Yaméogo, ancien directeur général de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), et quatre de ses ex-collaborateurs ont comparu, ce 9 janvier 2023 pour abus de fonction

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L’ancien directeur général de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), Wilfried Yaméogo, et quatre (4) de ses ex-collaborateurs ont comparu ce lundi 9 janvier 2023, devant la chambre spéciale du pôle économique et financier du Tribunal de grande instance (TGI) de Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins, pour répondre des faits d’abus de fonction. Le procès les oppose à la Générale du commerce d’industrie du Burkina (GECOMIB) qui s’étant senti laissée dans l’attribution d’un marché public les a attrait en justice. Il leur est donc reproché d’avoir intentionnellement profité de leur fonction pour attribuer un des marchés publics à des entreprises sans respecter la procédure de la commande publique lors des passations des marchés publics. Appuyés par les conseils, les prévenus ont tous nié en bloc les faits. L’ex-directeur général de la SOFITEX, Wilfried Yaméogo, a dit avoir respecté la procédure en la matière. Selon lui, depuis sa prise de service à la tête de la société (ndlr, le 31 mars 2016), c’est le manuel de procédures qui sert de base lors des passations des marchés publics et autres activités. Par conséquent, selon l’ex-DG et les autres prévenus, la procédure de commande publique ne s’applique pas à la SOFITEX compte tenu du statut de ladite société. Les prévenus soutiennent mordicus avoir respecté ce manuel de procédure durant toutes ces années. Le processus d’attribution de marchés publics à la SOFITEX a déjà reçu la visite des structures de contrôle comme l’Autorité de contrôle de l’Etat et de lutte contre la corruption (ASLE-LC) et à l’époque, elle n’avait rien trouvé à dire sur le processus, foi d’un des prévenus. A en croire M. Yaméogo, les passations de marchés se sont toujours déroulés dans la transparence. Mais selon le procureur du Faso, la transparence est la vertu la moins partagée durant le processus. « Je crois que le processus n’était pas transparent du début jusqu’à la fin », a-t-il fait savoir. A la fin des débats et pour des raisons sécuritaires, le tribunal a suspendu l’audience. Par conséquent, les réquisitions du procureur suivies peut-être du verdict sont prévus le lundi 23 janvier 2023.

Source: BJ-MT

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