Le parlement sud-coréen a voté en faveur de l’ouverture d’une procédure de destitution du président Yoon Suk Yeol ce samedi 14 décembre 2024.

En cause : son choix controversé d’imposer la loi martiale dans la nuit du 3 au 4 décembre dernier. Il prétextait vouloir “protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments hostiles de l’État”. Les forces spéciales de l’armée s’étaient d’ailleurs rendues au Parlement pour essayer d’empêcher les députés de se réunir.

Un total de 204 députés a voté en faveur de la motion contre 85. Trois députés se sont abstenus et 8 bulletins ont été déclarés nuls, selon le résultat annoncé par le président de la chambre. Ce sont 300 députés sud-coréens qui étaient présents pour le vote. Pour que la motion soit valable, il fallait au moins 200 voix sur 300.