Éditorial : Solidarité mondiale pour le capitaine Ibrahim Traoré et la souveraineté du Burkina Faso

Éditorial : Solidarité mondiale pour le capitaine Ibrahim Traoré et la souveraineté du Burkina Faso

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En ce 30 avril 2025, un puissant vent de solidarité s’élève aux quatre coins du monde en soutien au capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso. 
Cette mobilisation planétaire fait suite à une déclaration aussi grave que révélatrice, émanant d’un haut responsable militaire américain. Selon ce dernier, le capitaine utiliserait les ressources nationales à des fins personnelles, et au bénéfice d’intérêts étrangers, en particulier chinois.
Ces accusations ne sont pas anodines. Elles s’inscrivent dans une vieille logique d’ingérence. Elles traduisent l’inconfort d’une certaine puissance face à un dirigeant africain qui refuse l’assujettissement et affirme hautement son droit à la souveraineté. Ce discours ne relève pas simplement de la calomnie ; il pourrait bien annoncer un cycle d’hostilités dirigées contre un pouvoir qui incarne une volonté populaire d’émancipation.
L’Afrique a déjà vu ce film. Et elle en connaît tragiquement la fin. Patrice Lumumba, Thomas Sankara, et tant d’autres figures ont été victimes de la même mécanique : diabolisation, isolement, puis élimination physique ou politique. Mais les temps ont changé. Les peuples africains, leur diaspora et les mouvements de la conscience panafricaine sont désormais debout, vigilants et mobilisés.
Le capitaine Ibrahim Traoré, à l’instar de ses homologues du Sahel, porte l’espoir d’un continent en quête de dignité et de justice. Son engagement pour la souveraineté nationale, pour la refondation de l’État et pour la coopération fondée sur le respect mutuel fait écho dans le cœur de millions d’Africains.
Le soutien qui lui est exprimé aujourd’hui transcende les frontières. Il ne s’agit pas seulement de défendre un homme, mais une vision, une orientation, une dynamique : celle d’une Afrique debout, libre, solidaire, confiante en elle-même et déterminée à construire son propre destin.
Nous disons non aux manipulations, non aux intimidations, non aux interférences étrangères.Nous disons oui à la souveraineté, à la paix, à l’unité africaine et à la justice sociale.
Ce combat n’est pas celui d’un homme seul. C’est celui de tous les peuples épris de liberté. Et en ce jour du 30 avril 2025, l’Histoire retiendra que le monde s’est levé pour dire : “L’Afrique n’est plus un terrain de jeu. Elle est un continent souverain.”
La Rédaction

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