
Docteur Mikhail Chudakovl, directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique, en anglais International Atomic Energy Agency (AIEA) plaide pour l’énergie nucléaire à Ouagadougou. C’était au cours d’une conférence publique tenue ce mardi 30 janvier 2024 à l’Université Joseph Ki-ZERBO à Ouagadougou, une conférence publique sous le thème « Assistance de l’AIEA pour un avenir énergétique durable ».

Une activité organisée par le ministère des Affaires de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

Face au monde diplomatique et universitaire, le conférencier a mis en avant tous les avantages que les pays africains en particulier le Burkina Faso, pourraient avoir en se lançant dans la production de l’énergie nucléaire. Pour lui, cette énergie est bien indiquée pour les pays en développement comme le Burkina Faso. Il s’agit d’une énergie plus sure, économique et durable.

Dr Mikhail Chudakov soutient que l’énergie nucléaire ne consomme pas de dioxyde de carbone. Et d’ajouter qu’une fois l’unité mise en place, plus besoin de faire quoi que ce soit. L’unité peut avoir une durée de vie de 60 ans.

A ce jour, l’AIEA dispose de 58 centrales en cours de construction, et en perspective l’Agence compte produire 890 gigawatts chaque année d’ici à 2050. Pour ce qui est des implantations dans les pays, des missions d’évaluation ont été effectuées dans 36 pays dont des pays africains tels que le Ghana et l’Ouganda.

Source: MAECR-BE