Affaire enrichissement illicite au Lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso: Le proviseur et l’intendant condamnés à 60 mois de prison dont 24 mois fermes

Affaire enrichissement illicite au Lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso: Le proviseur et l’intendant condamnés à 60 mois de prison dont 24 mois fermes

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La tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso condamne Niama Millogo ex proviseur du Lycée Ouezzin Coulibaly (LOC) à 60 mois de prison dont 24 mois fermes assortie d’une amende de 32 millions de Francs CFA. Le tribunal a aussi condamné l’ancien intendant dudit lycée à 60 mois de prison dont 24 mois fermes.

Le proviseur et l’intendant du Lycée Ouezzin Coulibaly ont été condamnés pour des faits de soustraction de fonds publics, usage et rétention abusives et illicites de fonds publics, enrichissement illicite et concussions pour l’un et abus de fonction, concussions et complicité d’enrichissement illicite pour l’autre.

Selon ce qui ressort des faits, l’intendant du lycée Ouezzin Coulibaly est coupable d’avoir prélevé de façon abusive et illicite au total la somme de 22 130 000f CFA du compte trésor public du LOC au profit de son compte privé. Laquelle somme a produit des intérêts d’une valeur de 329 097 francs CFA. L’intendant a aussi récolté des frais dénommés frais SMS d’une somme de 16 000 000 francs CFA au titre de l’année scolaire 2021-2022 pour l’acquisition d’une plateforme dénommée Enersol qui a coûté 1 000 000 francs CFA.

En ce qui concerne le proviseur, il est reconnu coupable d’avoir fixé et fait récolter abusivement les frais dénommés frais SMS d’une somme de 16 000 000 francs CFA au titre de l’année scolaire 2021-2022 pour l’acquisition d’une plateforme Enersol qui a coûté 1000 000f CFA. Il lui est reproché également d’avoir cosigné un chèque pour permettre à l’intendant de prélever les 22 130 000 francs CFA du compte trésor public du LOC au profit de son compte privé.

Pour rappel, le procureur avait requis les peines de 60 mois dont 36 mois fermes et d’une amende de 5 000 000f CFA assortie de sursis pour chacun d’eux. Par ailleurs, le Réseau National de Lutte anti-corruption (REN-LAC) avait lui demandé 1f CFA en compensation des préjudices moraux et financiers subis. Le délibéré dudit dossier avait été fixé pour ce 9 janvier 2023 à Bobo-Dioulasso.

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