C’est officiel, ce vendredi 21 octobre 2022 le capitaine Ibrahim Traoré a été installé officiellement dans ses fonctions de président du Faso après sa désignation aux assises nationales du 14 octobre dernier.

Le nouveau chef de l’État a fait le serment suivant: “Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution, de la Charte de la Transition et lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso.”

Après cet exercice de prestation de serment le Conseil Constitutionnel a pris acte et reçu la liste des biens du nouveau président du Faso.

Une prestation de serment face aux autorités administratives, militaires, religieuses et coutumières, et d’acteurs de différentes domaines au Burkina Faso.

Le Conseil constitutionnel, par la voix de son Président par intérim Bouraïma Cissé, a rappelé au nouveau président du Faso ses principaux devoirs notamment la défense et la sécurisation du territoire national, des initiatives pour le retour de la paix et des déplacés à leurs localités d’origine. Pour l’occasion toujours, il lui a rappelé la nécessité de prendre en compte l’intérêt général des Burkinabè dont les attentes économiques et sociales restent fortes. Paraphrasant le Capitaine Thomas Sankara, il a laissé entendre au Capitaine Ibrahim Traoré qu’il doit mieux faire que ses devanciers.

”Cette guerre n’est pas uniquement une guerre de peuples hors de nos grandes villes. A l’intérieur des villes nous devons prendre conscience de cette guerre. Je serai engagé aux côtés de tous le Burkinabè sur les différents fronts. Pour ma nation je me battrai jusqu’au dernier souffle”. Ce sont les mots extraits de l’intervention du président du Faso Ibrahim Traoré.

Le président du Faso conformément aux textes et lois doit conduire la transition jusqu’en 2024 avant de passer le témoin au président élu démocratiquement.